Diapangou, nom du chef-lieu de la commune vient du mot goulmantché « Ajakoanda » qui signifie les « guerriers ». Le canton de Diapangou a été créé vers le XVII siècle par un chasseur goulmantché du nom de « Piiro » qui veut dire « le retrouvé ». Les premiers occupants de Diapangou furent les TOGUYENI et les YONI. Ils furent chassés par les IDANI, descendants de Piiro venus de Ountandeni autour du XVII siècle, qui sont actuellement les princes de la commune. Les toguyenis se sont refusiés dans les villages de Okargouni, kolonkogou et louargou et les Yoni vers Tiantiaka dans la commune de Tibga et vers Diabo.
La commune de Diapangou est majoritairement peuplée de goulmantché, de jaoussé, de mossés et de peulhs. Ces groupes ethniques cohabitent avec d’autres populations telles que les haoussas, les bissas et tout récemment les togolais.
La principale langue parlée est sans conteste le goumantchéma suivi du jaouré.
Au plan religieux nous avons par ordre l’islam, le christianisme et l’animisme. Cependant on note dans la pratique un certain syncrétisme. Beaucoup d’adeptes des religions révélées font très souvent recourent à des pratiques animistes face à certains problèmes quotidiens.
Le pouvoir politique traditionnel est détenu par le chef de Diapangou. La famille royale est la famille IDANI couramment appelé « bi tuliba ». Le chef de Diapangou est nommé par un collège de sages selon un mode de succession dynastique patrilinéaire. Il est le garant du respect des coutumes, de la tradition et du maintien de la cohésion sociale. Il est intronisé par le chef de Fada N’Gourma. La cour royale a un avis consultatif dans le règlement de certains litiges qui touchent la vie de sa communauté. Mais la chefferie coutumière de Diapangou traverse une crise liée à la succession depuis quelques années. Ce qui met en mal la cohésion sociale.